Mémoire traumatique et amygdale rhinencéphale : quand le cerveau protège une mémoire blessée
Avez-vous déjà ressenti une émotion intense – peur, tristesse, colère – sans savoir d’où elle venait ? Ou eu la sensation qu’un événement s’est produit, sans parvenir à vous en souvenir ? Ce phénomène est lié aux mécanismes de protection du cerveau, notamment à l’action de l’amygdale rhinencéphale et de l’hippocampe, deux structures clés du système nerveux central.
Le rôle de l’amygdale rhinencéphale et de l’hippocampe
Lors d’un choc majeur (violence, abus, accident, guerre, perte), le cerveau active ses systèmes d’alerte :
- L’amygdale rhinencéphale : elle gère la peur et les signaux de danger.
- L’hippocampe : il enregistre les souvenirs et les situe dans le temps.
En cas de traumatisme, l’amygdale s’emballe et l’hippocampe se fige. Résultat : l’expérience est vécue mais non intégrée. Le souvenir reste hors du temps, fragmenté, sous forme d’images, de sensations ou d’émotions brutes.
Amnésie dissociative et amnésie traumatique
- Amnésie dissociative : le cerveau “met de côté” la douleur pour permettre à la personne de continuer à fonctionner. Ce n’est pas un oubli volontaire, mais une dissociation inconsciente.
- Amnésie traumatique : dans les traumatismes graves, la mémoire peut rester gelée ou fragmentée pendant des années. Les souvenirs surgissent sous forme de flashs, d’odeurs ou de bruits, sans cohérence narrative.
Ces mécanismes sont des réactions de survie qui permettent de continuer à exister malgré l’indicible.
Le corps se souvient
Même quand la mémoire consciente se tait, le corps exprime le traumatisme à travers :
- cauchemars,
- anxiété,
- réactions disproportionnées,
- comportements d’évitement.
Ce que la parole ne peut dire, le corps le répète.
Mon approche thérapeutique : un chemin de réintégration
Dans mon accompagnement, je m’appuie sur différents courants qui se complètent et se répondent :
- l’Analyse Transactionnelle (AT) pour éclairer les dynamiques relationnelles,
- la psychologie humaniste pour favoriser l’authenticité et l’épanouissement,
- la Gestalt-thérapie pour travailler sur l’expérience vécue dans l’instant,
- des outils psychocorporels comme l’EMDR et l’EFT, pour favoriser la digestion psychique,
- la sophrologie et l’hypnose pour accéder aux parties de soi souffrantes, favoriser la détente et « libérer l’enfant intérieur »
- les phénodescriptions entre les séances pour repérer les moments d’activation émotionnelle,
- et l’astrologie, qui apporte un éclairage original et souvent bluffant sur les zones de tension et de blocages, en révélant leur origine symbolique et en proposant des stratégies de résolution.
Cette approche est avant tout compassionnée, tournée vers l’accueil des blessures et la réintégration des fragments de mémoire, afin que le passé cesse d’être une menace dans le présent.
Dépotentialisation synaptique : le rôle du sommeil et de la détente
Lors des moments de détente profonde et de sommeil, le cerveau active un processus appelé dépotentialisation synaptique.
- Ce mécanisme réduit l’intensité des connexions neuronales associées aux souvenirs traumatiques.
- Il permet d’apaiser les circuits de la peur et de favoriser l’intégration des expériences.
- En psychothérapie, ces phases de régulation sont essentielles pour transformer la mémoire traumatique en récit cohérent et non menaçant.
L’amygdale rhinencéphale et l’hippocampe jouent un rôle central dans la mémoire traumatique. Grâce à un accompagnement qui combine psychologie, corps, symboles et même astrologie, il est possible de réintégrer les souvenirs fragmentés et d’apaiser les parties de soi souffrantes. La dépotentialisation synaptique lors du sommeil et de la détente complète ce processus, permettant au passé de retrouver sa place sans envahir le présent.
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