Parmi les nombreuses croyances qui façonnent notre destinée humaine, il y en a des plus mortifères que d’autres.
L’homme est un loup pour l’homme est l’une de celles-ci.
Alors, l’homme est il un prédateur invétéré ? Sa nature est elle foncièrement mauvaise ? Est il voué à détruire tout sur son passage à l’image d’Attila derrière qui rien ne repoussait ?
Ce n’est pas mon point de vue.
En effet derrière les symptômes apparents de guerres, morts et destructions il y a des manques, des souffrances, des terrains de mal aimés qui remontent souvent à la prime enfance voire plus loin sur le plan karmique (mais cela est une autre histoire comme le chantait Gérard Blanc)
Combien de « méfaits » commis, pour rester dans un doux euphémisme, suite à des mal-entendus, mal aimés, pas vus, pas reconnus ? En psychologie cela s’appelle un manque de narcissisme.
Or tous ces manques se muent en frustrations, effondrements, dépressions mais aussi en avidité compensatoire.
On retrouve alors chez les plus « revanchards », « les plus mal aimés », les plus maltraités, les plus « pervers narcissiques » ceux qui figurent dans les manchettes de journaux au quotidien et nourrissent le monde de peur et de compétition que nous connaissons :
nos élites qui souffrent souvent du syndrome d’Hubris, les plus grands criminels, hommes d’affaires et de pouvoir, stars aux moeurs débridées : toutes et tous crient la même chose : Regardez moi, aimez moi !
Je le dis HAUT et FORT : il y a URGENCE vitale à entamer un travail sur soi qui consiste à partir à la rencontre de son enfant intérieur abandonné, rejeté injustement, trahi, piétiné, humilié.
Urgence à repérer ses croyances introjectées et autres pensées automatiques
Urgence à s’occuper de soi afin de se reconnecter, derrière les émotions douloureuses et autres symptômes souffrants, à ses besoins en vide qui crient :
Besoin de nourriture physique, affective, besoin de partages bienveillants, besoin de reconnaissance, de sens et de transcendance afin trouver sa place dans le monde et offrir la fine fleur de notre intériorité apaisée qui trouve sa voie d’expansion dans une joyeuse créativité respectueuse des besoins de l’autre.
Je le dis et le redis : 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐞𝐧𝐣𝐞𝐮 𝐦𝐚𝐣𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞.
A bon lecteurs, bon entendeurs et bon acteurs : le monde de demain qui commence aujourd’hui, c’est vous !
Stéphane Juvancic « aller au coeur de l’être »
PS : * un loup dangereux est un loup qui a faim
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